Entre les CAP, les baccalauréats généraux, les baccalauréats technologiques et professionnels, et les études supérieures, il est bien souvent difficile de faire un choix quant à son parcours scolaire. Capucine Magazine fait le point sur les différentes possibilités d’études et les opportunités qu’elles offrent.
Avant et jusqu’au Baccalauréat
Pour ceux qui ne souhaitent pas étudier jusqu’au baccalauréat et intégrer plus rapidement la vie professionnelle, le CAP constitue un choix adéquat. Il s’agit d’un diplôme auquel peut prétendre n’importe quel élève issu du collège. Cette formation est extrêmement professionnalisante car elle permet de conjuguer l’école et la vie professionnelle. Ainsi, une expérience de terrain est indéniablement offerte par le choix de ce diplôme. C’est également le cas du système des diplômes préparés en alternance, de manière générale, sur lequel nous reviendrons ultérieurement au sein de Capucine Magazine.
Le bémol du CAP est la spécialité du domaine dans lequel l’élève se forme. S’il permet d’acquérir de bonnes connaissances dans le milieu choisi, il faut aussi avoir conscience des nombreuses portes fermées en raison de cette spécialité. De ce fait, un changement de voie professionnelle nécessite de recommencer ses études. Néanmoins, toute connaissance liée à des études antérieures représente de véritables atouts non négligeables. Ainsi, en cas de réorientation, n’ayez pas de regret et mettez à profit les compétences précédemment acquises !
Plus généralistes, les baccalauréats – surtout ceux dits généraux –, assurent une culture générale développée de par la diversité des domaines abordés. Puisque les thématiques enseignées sont plus larges, les possibilités offertes sont plus nombreuses. Cependant, les baccalauréats étant moins axés sur des spécialités que les CAP, il est recommandé d’approfondir ses compétences et, donc, de poursuivre ses études.
Les études supérieures
Le Baccalauréat est en poche ? Voici une première étape. Toutefois, il est souvent nécessaire de compléter son cursus scolaire par des études supérieures.
Parmi celles-ci, l’université, qui représente en très grande majorité le choix premier des bacheliers. La raison ? La généralité induite par ce type d’études. Qu’il s’agisse du domaine des langues étrangères, des lettres ou de la science, la théorie est en effet privilégiée à la pratique. L’avantage de l’université est la grande culture générale qu’elle permet d’acquérir, mais aussi l’indépendance qu’elle impose, et la souplesse dans le changement de filières. Les risques sont le laisser-aller des étudiants et le manque d’expérience de terrain.
Autre possibilité que l’université : les écoles spécialisées. Qu’il s’agisse du commerce, du journalisme, de l’ingénierie, ou encore de l’art, de nombreux milieux professionnels sont enseignés de manière concrète et prononcée au sein d’écoles spécialisées. Les très grands « plus » de ces écoles sont leur reconnaissance parmi les domaines enseignés, ainsi que le professionnalisme et les compétences qu’elles impliquent. Le coût de ce type d’études et la difficulté pour en obtenir le diplôme constituent néanmoins les deux éléments qui peuvent décourager ceux qui y prétendent.
L’expérience de terrain
Dans le monde professionnel, les études sont importantes, dans la mesure où elles permettent d’obtenir des diplômes qui attestent de certaines capacités auprès des recruteurs, que nous présentions des aspirations professionnelles manuelles, intellectuelles, sédentaires ou mobiles. Cependant, les diplômes ne suffisent généralement pas. L’expérience est très souvent exigée dans le cadre d’un recrutement. Alors comment obtenir un poste lorsque l’on n’a pas d’expérience ? Il faut s’assurer d’un minimum de pratique !
Pour cela, multipliez les expériences de terrain ! Un emploi n’est pas la seule option possible pour apprendre et pratiquer un métier sur le terrain. À cela, les stages sont envisageables. Selon leur durée et leurs spécificités, une rémunération peut être incluse dans la convention que vous signerez avec le recruteur. Les stages permettent de faire un premier pas dans le monde de l’entreprise tout en restant affilié à l’établissement duquel vous dépendez. Ainsi, le stage est pris en compte dans vos études et permet de compléter votre diplôme.
Enfin, le bénévolat représente une alternative au stage. Si le stage impose un investissement régulier – quelques jours ou heures par semaines ou par mois –, le bénévolat n’exige rien, sinon de la volonté. Investissez-vous au sein d’associations, souvent en demande, voire d’organismes caritatifs, et demandez aux recruteurs des attestations de qualification. Les expériences bénévoles sont tout autant enrichissantes que les stages et emplois en matière d’apprentissage et d’approfondissement de compétences professionnelles.
L’expérience de terrain est donc indispensable dans le monde professionnel. Mettez-la en avant au sein de votre Curriculum Vitae afin d’avoir plus de chance d’être recruté !
Emilie Lagarde
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