Les scandales successifs liés à des affaires sur la qualité de la viande ont jeté la suspicion sur les bénéfices d’une alimentation carnivore. Relation de cause à effet ? Le végétarisme tente de plus en plus de gens. Se lancer dans cette voie n’est pas toujours facile. Pourtant, une alimentation saine et sans viande ne manque pas de bienfaits…
Les végétariens sont en meilleure santé et vivent plus longtemps.
Les études médicales prouvent ces bénéfices. Les végétariens ont moins de maladies chroniques telles que:
maladies cardio-vasculaires, AVC,
hypertension,
diabète,
obésité,
ostéoporose,
maladies rénales,
cancer.
Pourquoi ? Parce que la chair animale contient des substances nocives pour l’homme: graisses saturées, cholestérol, toxines, métaux lourds, pesticides et produits chimiques.
« Et les carences ? ». Nous vous répondrons : la viande est-elle donc le remède miracle? En tant qu’omnivore, faites-vous une analyse systématique des apports quotidiens de votre alimentation ? Certains mangeurs de viande ont des carences. Ce n’est donc pas une solution parfaite. Une alimentation végétarienne peut-être équilibrée si on prend juste le temps de se renseigner pour savoir, par exemple, dans quels aliments se nichent les indispensables protéines.
Un simple exemple frappant: au plus haut de sa carrière, Carl Lewis était végétarien !
Les végétariens agissent de manière forte en faveur de l’environnement.
« Rien ne pourra être plus bénéfique à la santé humaine ni accroître les chances de survie de la vie sur la Terre, qu’une évolution vers un régime végétarien. » Albert Einstein.
Etre végétarien c’est agir pour l’environnement. C’est le mode d’alimentation le plus durable et le plus responsable. Un petit exemple pour illustrer. Pour que votre steak arrive dans votre assiette :
Il aura fallu nourrir un bœuf pendant quelques années. La nourriture qui est cultivée pour les animaux à l’échelle planétaire pourrait résoudre la faim dans le monde. On ne compte pas les conséquences dévastatrices sur la déforestation.
Il aura fallu élever l’animal (souvent dans des conditions déplorables), le faire vivre et consommer. Les émissions de méthane provenant de l’élevage sont effrayantes.
Il aura fallu enfin l’abattre, le découper, le conditionner et le transporter.
Ainsi, on estime l’empreinte carbone de 500 grammes de bœuf à : 175 kg de dioxyde de carbone. C’est l’équivalent de plus de 800 km en voiture. Tout ça pour un seul repas !
Chaque jour, des milliers d’animaux sont abattus pour finir dans notre assiette. Cela seulement si la viande ne termine pas dans les broyeurs du supermarché parce que trop proche de la date limite de consommation.
La viande à tous les repas n‘est décidément pas obligatoire et le végétarisme n’est plus réservé à quelques illuminés… Alors, prêt à tenter l’expérience ?
Plus d’informations : Association Végétarienne de France. www.vegetarisme.fr/
Laisser un commentaire